Sa biographie : Christophe Dugarry restera sans doute jusqu'à la fin de sa carrière un joueur "qui promet". Lui qui rêvait d' être un grand attaquant à l'image de ceux qu'il vénère : George Weah et Marco Van Basten, devra sans doute se contenter d'avoir été un des bons éléments de l'équipe de France dans les années 90 (ce qui est déjà plus que bien). Car si Dugarry est loin d'être le handicapé que la presse sportive a voulu voir en lui en 1998, il n’a pas non plus le talent des meilleurs joueurs de football actuels (David Beckham, Rivaldo, Luis Figo, Zinedine Zidane, Gabriele Batistuta…) Né à Lormont, près de Bordeaux le 24 mars 1972, Christophe Dugarry commence le football à 8 ans dans le club de sa ville natale, l'U.S. Lormont. À 13 ans, alors qu'il est largement supérieur (physiquement et techniquement) à ses camarades, il part pour la minime des Girondins de Bordeaux. Il commence le centre de formation 2 ans plus tard au côté de Zinedine Zidane. Il est vraiment très doué et joue son premier match en première division en 1989, alors qu'il a à peine 17 ans. Très attaché à sa région, il restera au club jusqu'en 1996. C'est cette même année qu'il inscrit deux buts lors d'un mémorable quart de finale de Coupe d'Europe contre le Milan AC (remporté 3-0 par les Girondins). En 1994, Christophe Dugarry joue pour la première fois en équipe de France et participe aux éliminatoires de l'Euro 96. C'est lors de ces matchs, que Dugarry est à son plus haut niveau et déjà, tout le monde le voit comme le successeur de Jean-Pierre Papin à la pointe de l'attaque française. Mais Dugarry se blesse en quart de finale contre les Pays-Bas et ne peut assurer la première partie de la saison 1996/97 au Milan AC, son nouveau club. Il n'inscrira que cinq buts lors de passage dans le Calcio et part l'année suivante pour Barcelone. Une fois de plus, les relations avec le club espagnol sont mitigées, et Dugarry fait une saison en demi-teinte. Cela n'empêche pas Aimé Jacquet de le sélectionner, à la grande surprise de tout le monde, en équipe de France pour le Coupe du monde. À ce moment, Dugarry est plutôt controversé (et c'est un euphémisme) par la presse. Cela dit, n ne comprend toujours pas pourquoi certains journalistes s'acharnent tant contre un joueur parce qu'il n'est pas en forme (ça ne dérange que lui après tout !). En tout cas, il réalise un beau pied de nez dès l'ouverture de la Coupe du monde en marquant le premier but français de la compétition. Malheureusement, il se blesse lors du second match contre l'Afrique du sud et est écarté du terrain jusqu'à la finale, dont il joue les vingt dernières minutes. L'orage est passé, Christophe Dugarry n'est ni aussi mauvais qu'on l'a dit avant la Coupe du monde, ni aussi bon qu'on l'a dit après la victoire des Bleus. À l'issue du Mondial, il incorpore l'effectif de Marseille sous l'égide de Roland Courbis. À l'image du club qui termine second du championnat derrière Bordeaux, il réalise une assez bonne saison. À la mi-saison 1999/2000, alors que Marseille est au plus mal dans le championnat et financièrement, Dugarry s'en va pour rejoindre Sylvain Wiltord à l'attaque bordelaise. Ces derniers terminent troisième du championnat et Dugarry semble avoir repris du poil de la bête. Lors de L'Euro 2000, il a joué 4 matchs sur 6, montrant qu'il pouvait être très efficace tant dans le jeu de tête qu'en repli défensif. Il a pratiqué un football très sobre et collectif et démontré par la même qu'il avait sa place sur le terrain aux côtés de Thierry Henri et Youri Djorkaeff. Notons d'ailleurs que Roger Lemerre a très vite préféré Dugarry au très surestimé Nicolas Anelka. Cette saison , il assure l'attaque bordelaise avec Lilian Laslandes ... Les videos Coupe du monde 98 : France /
Afrique du Sud au stade Vélodrome, Christophe Dugarry inscrit le
premier but de la compétion pour l'équipe de France cliquez ici |